Des députés de Nidaa Tounes se disent mécontents de la direction du bloc parlementaire du parti et de son bureau.
Ces députés, qui ont gelé leur adhésion au groupe parlementaire, depuis le 17 octobre courant, sont Mohamed Saidane, Hela Omrane, Mohamed Ben Souf, Chaker Ayedi, Taher Batikh, Leila Ouled Ali, Hatem Ferjani, Ali Belakhoua, Lamia Mlih, Mohamed Hédi Gueddich, Jalel Ghedira, Mohamed Kamel Hamzaoui, Akrem Moulehi, Souad Zaouali, Nejia Ben Abdelhafidh et Sameh Dammak.
Se disant motivés par le sens de la responsabilité et du devoir envers leurs électeurs, ils ont, dans une déclaration publiée lundi, exhorté les autres membres du groupe à revoir leur position et à s’éloigner de l’esprit d’allégeance en dehors du parti.
Ils ont aussi appelé le président du bloc au respect du règlement intérieur et de l’accord conclu l’enjoignant à poursuivre sa mission jusqu’au mois de février 2017 et de préserver la même représentation du bloc dans les commissions parlementaires et le bureau de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) que celle de l’année parlementaire 2015/2016.
«Un flou total et un manque de transparence caractérisent la direction du bloc», ont-ils estimé, dénonçant, à cet égard, la désignation des représentants pour les postes de responsabilité parlementaire basée sur «l’allégeance au président du groupe et d’autres parties», sans les citer, mais il s’agit, on l’a compris, de Sofiene Toubel et des députés opposés à Hafedh Caïd Essebsi, fils du président de la république Béji Caïd Essebsi, chef autoproclamé de Nidaa Tounes.
I. B. (avec Tap).
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