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Saïda Akremi en lice pour le poste de bâtonnier des avocats  

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La campagne pour la présidence de l’Ordre national des avocats tunisiens en 2019 est déjà lancée. Me Saïda Akremi, l’épouse du dirigeant d’Ennahdha Noureddine Bhiri, est déjà en lice.

Ce sera certes dans 3 ans, mais c’est déjà demain et les islamistes, qui continuent de pousser leurs pions sur l’échiquier politique tunisien, n’épargnent aucun effort pour prendre le contrôle des principales organisations nationales. Prochaine cible: l’Ordre national des avocats tunisiens (Onat), après avoir passé avec succès la première épreuve en soutenant, en juillet dernier, l’élection de l’actuel bâtonnier Me Ameur Meherzi.

Selon nos sources, le candidat d’Ennahdha pour le poste de bâtonnier en 2019 n’est autre que l’actuelle secrétaire générale de l’Onat, Me Saïda Akremi, épouse de l’ancien ministre de la Justice et actuellement député, Noureddine Bhiri.

Sur la longue route du bâtonnat, Me Akremi vient d’entamer, depuis hier, une carrière d’enseignante des «droits de l’homme» à l’Ecole du Barreau de Tunis. Surpris par cette surprenante promotion, beaucoup de ses collègues se posent des questions, d’autant que beaucoup d’autres juristes, ayant des diplômes plus élevés que Me Akremi et qui sont plus compétents qu’elle pour enseigner les «droits de l’homme», auraient mérité ce poste. «C’est une nomination politique parachutée», disent-ils.  Et d’ajouter: «Le mérite n’en revient pas à Me Akremi, qui n’a aucun mérite académique l’habilitant à enseigner les droits de l’homme, mais aux réseaux de son époux et à son cercle d’influence dans le milieu de la justice en général et des avocats en particulier». 

Beaucoup d’hommes en robe noire parlent d’«islamisation rampante d’une profession déjà malade» que les Nahdhaouis risquent de «tirer encore vers le bas». 

Z. A.

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