Les professionnels de la santé sont appelés à contribuer à la lutte contre la torture, en dénonçant systématiquement les cas enregistrés par leurs soins.
L’Organisation contre la torture en Tunisie (OCTT) a appelé, lundi, le ministère de la Santé, à s’impliquer dans la lutte contre la torture dans les centres de détention en engageant le personnel du secteur à dénoncer les cas relevés pendant l’exercice de leurs fonctions. «Nous faisons part de notre déception de voir des hôpitaux publics et des médecins ne pas assumer leur rôle dans la dénonciation de la torture», a déploré l’organisation.
Dans son rapport du mois d’octobre sur les cas de torture, l’OCTT précise avoir relevé 1 cas de torture enregistré contre un prévenu, à Kasserine, pour lui extorquer des aveux. En septembre, l’organisation avait enregistré 9 cas de torture à l’échelle nationale.
Pour pallier à ces dépassements, l’OCTT a, aussi, appelé le ministère public à assister aux interrogatoires menés par la police et à effectuer régulièrement des visites inopinées aux centres de garde à vue.
Y. N.
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