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Tunisiens, Marocains et Saoudiens à fond avec Hillary Clinton

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Selon un sondage américain, c’est en Tunisie, au Maroc et en Arabie saoudite qu’Hillary Clinton bénéficie du plus fort soutien arabe.

Selon cette enquête d’opinion, menée par l’Arab Center for Research and Policy Studies (ACRPS) de Washington, dans 9 pays arabes (Tunisie, Algérie, Egypte, Irak, Koweït, Maroc, Jordanie, Palestine et Arabie saoudite), la candidate démocrate à la Maison Blanche jouit d’une nette préférence auprès des arabes interrogés, c’est-à-dire les 400 personnes sondées par pays.

Interrogés sur l’impact que pourrait avoir la victoire de l’un ou l’autre des deux candidats qui mènent cette course à la présidence des Etats-Unis, la majorité des sondés – 66% – ont exprimé un net souhait de voir Hillary Clinton remporter cette compétition – contre 11% qui se sont prononcés en faveur du républicain réactionnaire Donald Trump.

C’est notamment parmi les Tunisiens, les Marocains et les Saoudiens que cette préférence pour l’ancienne secrétaire d’Etat américaine est la plus élevée.

Au contraire, le soutien à Hillary Clinton est au plus bas en Irak et parmi les Palestiniens de Cisjordanie et de la Bande de Gaza.

Cette enquête de l’ACRPS révèle aussi que Donald Trump bénéficie du plus haut soutien arabe en Egypte et en Irak.

Interrogés sur les priorités qui devraient figurer à la tête du mandat du prochain locataire de la Maison Blanche, les Arabes interrogés par le l’ACRPS ont exprimé le vœu de «ne plus voir les Etats-Unis intervenir dans les affaires des pays arabes», de poursuivre leur combat contre l’organisation terroriste de l’Etat islamique (Daêch), d’aider à résoudre le conflit israélo-palestinien, et les crises syrienne et yéménite.

Le 45e chef de l’exécutif américain tiendra-t-il compte de ces souhaits ainsi exprimés par les personnes arabes interrogées par l’ACRPS, et qui, soit dit en passant, ont contradictoires?

La règle de la diplomatie américaine veut que les présidents des Etats-Unis opèrent et fonctionnent selon le sacro-saint credo de l’«America First!» (l’Amérique d’abord). Et si, par coïncidence, ce principe peut servir les intérêts des alliés de l’Oncle Sam, les locataires de la Maison Blanche – qu’ils soient républicains ou démocrates – n’y verront pas d’inconvénient…

Marwan Chahla

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