Le secrétaire général de Machrou Tounes, Mohsen Marzouk, s’est réuni, hier, avec des personnalités politiques, pour un rapprochement visant à créer un Front démocratique.
Le secrétaire général du Mouvement du projet de la Tunisie (MPT) a reçu à Tunis, une délégation de l’Union patriotique libre (UPL), dont le président Slim Riahi, ainsi que des personnalités de son ancien parti, Nidaa Tounes, comme Khemaïes Ksila, Boujemaa Remili, Ridha Belhaj et Faouzi Elloumi, ou encore le constituant Mahmoud Baroudi.
Le MPT a indiqué, dans un communiqué, que cette rencontre a été une occasion pour examiner les différents points de vue permettant un rapprochement entre ces forces dites centristes et progressistes afin de faire face à la dispersion actuelle de la scène politique.
Les différentes parties s’accordent sur la nécessite de créer un large rassemblement de partis progressistes, modernistes et démocratiques.
«Ce front est ouvert, même aux partisans de Hafedh Caïd Essebsi», a lancé M. Marzouk, en rejetant l’idée de vouloir remettre en route un projet similaire à celui de Nidaa Tounes, qui s’était constitué, en 2012, pour faire face à la domination de la scène politique par le parti islamiste Ennahdha et quelques partis satellites, et en vue de sortir les forces progressistes et démocratiques de leur émiettement.
Il va sans dire que seuls les partis Ennahdha, le Congrès pour la république (CpR) et Harak Tounes Al-Irada, de l’ancien président par intérim Moncef Marzouki, n’auront pas leur place dans ce front, qui sera constitué, en quelque sorte, contre eux.
Y. N.
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