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Vidéo des terroristes à Chambi : Onze éléments identifiés

Onze éléments apparaissant dans la vidéo, récemment diffusée par le groupe terroriste Katibat Okba Ibn Nafaâ, à Jebel Chambi, Kasserine, ont été identifiés.

Dans la vidéo diffusée vendredi dernier, le groupe terroriste affilié à Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) menace de venger ses «frères», tués et arrêtés par les forces sécuritaires et armées.

Une source sécuritaire a indiqué à Kapitalis que la brigade antiterroriste a ouvert une enquête sur cette vidéo et a pu identifier des éléments recherchés dont Salmane  Rezig, un dangereux terroriste originaire du Kef, et faisant l’objet de 25 mandats de recherche dans des affaires terroristes.

Ce dernier, qui était condamné et emprisonné pour extrémisme religieux sous l’ancien régime, avait bénéficié de l’amnistie générale en mars 2011 et participé au sit-in de la Faculté des lettres, des arts et des humanités de la Manouba, occupée, en 2012, par des salafistes voulant imposer le port du niqab pendant les examens. Salmane Rezig aurait également combattu dans les rangs de djihadistes en Syrie, avant de rentrer en Tunisie et de se réfugier à Jebel Chambi.

Huit autres individus apparaissant sur la vidéo sont originaires de Jendouba. «Certains ont été abattus ou sont en en fuite en Libye et en Syrie», a précisé la même source, ajoutant que la vidéo a été montée avec des images et photos fabriquées et d’autres qui sont anciennes.

«Les frères Hajji, Ihsen et Mohamed, récemment revenus de Syrie, après avoir combattu avec l’organisation terroriste de l’Etat islamique (Daech) ont aussi été identifiés. Ils sont originaires de Gabès et font l’objet d’un mandat d’amener», a ajouté la source sécuritaire.

L’enquête se poursuit et les forces sécuritaires restent vigilantes face aux menaces des groupes terroristes. Ces derniers ont indiqué dans la vidéo en question qu’ils comptent s’en prendre aux agents de l’ordre et aux militaires, qu’ils qualifient d’«ennemis de dieu et de l’islam».

«Plusieurs éléments revenus des zones de tension se réfugient dans les montagnes, s’ils ne sont pas arrêtés à leur retour. Ils constituent un danger, puisqu’ils ont été formé à la planification et à l’exécution d’attentats. Nous devons donc être vigilants», a conclu la source sécuritaire.

Rappelons que le ministre de l’Intérieur, Hédi Majdoub, a également mis en garde, hier, contre le retour des terroristes des zones de tension, lors de la conférence des chefs de police et de sécurité arabes, qui se déroule à Tunis et se poursuit jusqu’à vendredi .

Y. N.

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