Les autorités italiennes, comme leurs homologues allemandes, affirment que la Tunisie a manqué de coopérer dans l’extradition d’Anis Amri.
Selon Rome, la Tunisie a répondu à sa requête qu’elle n’était pas sûre qu’Anis Amri soit Tunisien, ce qui a obligé les autorités sécuritaires italiennes à le relâcher au bout de 60 jours et à l’appeler à quitter le pays en 2015.
D’après Franco Roberti, chef des services italiens de lutte contre la mafia et le terrorisme, Anis Amri s’est radicalisé dans la prison en Sicile où il a purgé une peine de 4 ans pour avoir incendié une école.
Pour se rendre en Allemagne, il a profité de l’afflux de migrants de l’été 2015. Arrivé en Allemagne en juillet 2015 et arrêté en août à Friedrichshafen avec de faux papiers d’identité italiens, il a été relâché peu après. La suite on l’a connait…
Rappelons que le Tunisien, auteur présumé de l’attaque au camion poids lourd contre le marché de Noël à Berlin, le 19 décembre courant (12 morts et 48 blessés), a été abattu, 3 jours après, à Milan
Selon Berlin, Anis Amri avait souvent changé de domicile et d’identité, utilisant 8 identités différentes dont une irakienne, une égyptienne ou une autre libanaise. C’est sans doute ce qui n’a pas permis aux autorités tunisienne de l’identifier.
Z. A.
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