L’excès de vitesse du bus est la première cause de l’accident de train survenu le 28 décembre 2016, à Jebel Jeloud, au sud de Tunis (5 morts, 52 blessés).
C’est ce qu’a relevé, aujourd’hui, le ministère du Transport, citant les résultats de l’enquête ralisée pour déterminer les responsabilités dans cet accident, tout en confirmant que les signalisations et les barrières du passage à niveau n’étaient pas opérationnelles au moment du drame. Ils étaient en panne depuis plus de 20 jours auparavant.
Le rapport a déploré aussi un manque de coopération entre la Société nationale des chemins de fer tunisiens (SNCFT) et la Société régionale de transport de Nabeul, qui auraient dû communiquer sur les horaires de passages de ses bus afin que la SNCFT puisse prévoir de placer un employé au passage à niveau en remplacement des signalisations du passage à niveau.
Le ministère a également rappelé aux conducteurs de véhicules de redoubler de vigilance, d’être prudents et de diminuer la vitesse à l’approche des passages à niveau et de faire attention au passage des trains pour éviter les collisions, surtout quand les barrières du passage à niveau ne sont pas opérationnelles.
Rappelons que la Pdg de la SNCFT, Sabiha Derbel, ainsi que plusieurs cadres de la société, ont été limogés le soir même de l’accident. Et le chauffeur du bus a été mis en détention le lendemain du drame.
Y. N.
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