Balkis, fille du martyr Mohamed Brahmi, et Hamza Nasri, tout deux du Courant populaire, ont été entendus par la police, dimanche, à Tunis.
Les deux jeunes militants ont tagué sur un mur et sur le socle de la statue de Bourguiba, au centre-ville de Tunis, des slogans hostiles au régime et dénonçant la police qui a fait usage du gaz lacrymogène pour disperser les manifestations, ces derniers jours, à Meknassi, Sidi Bouzid.
Entendus par la police, ils comparaîtront en référé, aujourd’hui, lundi 16 janvier, devant le juge d’instruction du tribunal de première instance de Tunis.
La région de Sidi Bouzid vit depuis plusieurs jours sous tension. Les manifestants revendiquent des emplois et des projets de développement pour leur région. Des heurtes ont eu lieu entre les manifestants et les agents de la police et de la garde nationale.
Par ailleurs, des dizaines d’extrémistes religieux brandissant la bannière noire de l’organisation terroriste de l’Etat islamique (Daech) ont tenté, dimanche à l’aube, de s’attaquer au poste de la garde nationale de Sidi Ali Ben Aoun, à Sidi Bouzid. La police a fait usage au gaz lacrymogène pour les disperser et en a arrêté 2 éléments.
Z. A.
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