Bassem Rebhi (24 ans) a mis le feu à son corps, lundi 16 janvier 2017, à l’intérieur du siège de la délégation de Kef Sud.
C’est ce qu’a indiqué à Kapitalis, Fadhel Bedhiefi, vice-président de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH), en précisant que Bassem Rebhi, originaire d’un quartier très pauvre à la lisière du Kef, appelé Oued Bouali, attendait la réponse à une demande d’emploi en tant que travailleur de chantier. En se rendant à la délégation, il aurait été mal reçu par le délégué, c’est du moins ce qu’a indiqué sa famille à Fadhel Bedhiefi.
Brûlé au 2e degré, son état est jugé grave et il a été transféré à l’hôpital régional du Kef.
Bassem Rebhi est issue d’une famille très pauvre. Seule sa mère travaille comme femme de ménage à la délégation et la famille vit dans une extrême pauvreté.
Y. N.
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