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Maya Jribi : «Je quitterais la politique quand je ne serais plus de ce monde»

Contrairement à ce qui a été indiqué par plusieurs médias, Maya Jribi, secrétaire générale d’Al-Jomhouri, ne compte pas quitter la vie politique.

Maya Jribi est intervenue, aujourd’hui, par téléphone sur Mosaïque FM pour parler du  6e congrès du parti qui s’ouvre ce vendredi 3 février 2017 au Palais des Congrès à Tunis.

Issam Chebbi, porte-parole d’Al-Jomhouri, était invité dans la même émission.

En réponse à la question relative à son retrait annoncé de la vie politique, la secrétaire générale, qui a le sens de la formule, a répondu : «Je quitterais la politique quand je quitterais la vie».

En convalescence depuis une lourde intervention chirurgicale subie en août 2016, la brave Maya a bénéficié d’une campagne de soutien sans précédent.

Militante historique, symbole de la femme tunisienne libre, Maya Jribi, âgée de 56 ans, a commencé son combat pour les libertés et la démocratie dans les années 1980. Elle a été membre de l’Union générale des étudiants de Tunisie (Uget), puis de la Ligue tunisienne des droits de l’homme (LTDH), avant de participer, en 1983, à la création du Rassemblement socialiste progressiste (RSP), fondé par l’avocat Ahmed Néjib Chebbi, qui a été rebaptisé, en 2001, Parti démocrate progressiste (PDP). Au sein de ce parti, Mme Jribi a joué un rôle clé dans le combat contre la dictature de Ben Ali.

Après la révolution, elle a été élue députée à l’Assemblée nationale constituante (ANC), en octobre 2011, sur une liste du PDP.

Depuis, elle a joué un rôle de premier plan dans la lutte contre l’obscurantisme religieux, notamment en participant au sit-in Errahil, en 2013, qui a abouti à la chute du gouvernement dirigé par l’islamiste Ali Larayedh.

Y. N.

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