Suite à l’affaire du nouveau-né de l’hôpital Farhat Hached de Sousse, la Société tunisienne de pédiatrie (STP) a rendu public le communiqué que nous reproduisons ci-dessous.
Suite à l’affaire du nouveau-né de Sousse, la Société tunisienne de pédiatrie (STP), informée de tous les tenants du dossier et en dehors de tout esprit corporatiste, condamne vigoureusement la mise en garde à vue de notre collègue, la jeune résidente qui a accompli sa mission dans le respect des consensus internationaux qui recommandent de stopper la réanimation au bout de 20 minutes en n’ayant pas récupéré des constantes vitales correctes.
Le bébé peut continuer à avoir une activité de quelques battements de coeur du fait de l’utilisation de l’adrénaline lors de la réanimation.
La procédure ultérieure de déclaration et de conservation du corps comporte certes une défaillance administrative qui touche à la dignité du corps du cadavre mais n’est en aucun cas du ressort de la résidente en formation.
La Société de pédiatrie suit de près le dossier et est à Sousse pour défendre la collègue et appelle à sa libération immédiate et les médias à arrêter leur acharnement contre les médecins et à s’informer auprès des experts.
Nous sommes actuellement sollicités par nos confrères et nous déciderons toutes les actions nécessaires pour faire valoir notre dignité.
Signé le professeur Mohamed Douagi, président de la Société tunisienne de pédiatrie.
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