Noureddine Taboubi demande au chef gouvernement Youssef Chahed de trouver au plus vite un remplaçant à Néji Jalloul à la tête du ministre de l’Education.
«Pour que les élèves passent une année scolaire tranquille et sans perturbation à cause des grèves répétées des enseignants et que les parents soient rassurés sur la scolarité de leurs enfants, il faut que le chef du gouvernement trouve un remplaçant à l’actuel ministre. Il y va de l’intérêt général», a déclaré le nouveau secrétaire général de l’UGTT, hier soir, vendredi 10 février 2017.
Pour justifier sa très curieuse demande, M. Taboubi a expliqué que les déclarations de M. Jalloul ont toujours suscité la colère des enseignants et que la voie des négociations est aujourd’hui coupée entre les deux parties.
Ce qui vaut à M. Jalloul cette campagne de dénigrement, c’est, on l’a compris, sa volonté de réformer le secteur de l’éducation qui souffre de maux chroniques auxquels le comportement des enseignants n’est pas étranger.
Rappelons que le ministre de l’Education a commis le crime impardonnable d’interdire aux enseignants les cours particuliers donnés en dehors de tout cadre légal et sanctionné tous ceux qui ont commis des dépassements administratifs et financiers dans le département dont il a la charge. Il a aussi révélé à l’opinion publique les chiffres ahurissants de l’absentéisme des enseignants. Et cela n’est pas du goût des syndicats de l’enseignement primaire et secondaire, de M. Taboubi et de l’UGTT, qui se croient autorisés à dicter au chef du gouvernement le choix des membres de son équipe. Où va la Tunisie ?
Z. A.
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