Une journée de débat parlementaire a été consacrée à la loi contre la violence faite aux femmes, mardi 13 février 2017, au siège de l’Assemblé des représentants du peuple (ARP).
La journée a été organisée par la commission des droits, des libertés et des relations extérieures, en collaboration avec celle des affaires de la femme, de la famille, de l’enfance, de la jeunesse et des personnes âgées et celle de la législation générale.
Le président de la commission des droits, des libertés et des relations extérieure, Imed Khemiri, a affirmé que ce projet de loi est conforme aux normes internationales, avant de le présenter et d’en exposer les principaux articles, dont ceux concernant la prévention de la violence faite aux femmes et la sanction prévue pour ce crime.
Le président de la commission des droits et des libertés a, en outre, mis l’accent sur les objectifs du projet de loi dont la mise en œuvre des mesures garantissant l’élimination de toutes les formes de violence basées sur le genre et la réalisation de l’égalité et du respect de dignité humaine.
Imed Khemiri a, dans ce cadre, insisté sur la nécessité d’adopter une approche globale de la question, basée sur la prévention comme moyen de lutte contre le phénomène de la violence faite aux femmes, la protection et le soutien pour ses victimes et l’engagement des poursuites judiciaires pour la sanction de ces actes.
Rappelons qu’en Tunisie 47,6% des femmes, âgées entre 18 et 64 ans, disent avoir été agressées, au moins une seule fois dans leur vie. Parmi elles, 31,7% ont été physiquement violentées, 28,9% ont subi un harcèlement moral et 7,1% des agressions économiques.
Quant aux agressions sexuelles, les dernières statistiques révèlent un taux de 15,7%, sachant qu’une femme sur deux est victime de violence dans l’espace public, dont 90% dans les transports en commun!
A. K.
Donnez votre avis