Les habitants de la ville touristique d’Hammamet ont découvert, ce matin, jeudi 16 mars 2017, des tracts de Hizb Ettahrir appelant à «enterrer la démocratie».
A la démocratie représentative qu’ils abhorrent, les membres de ce parti islamiste radical proposent une alternative : l’instauration du califat et l’application de la charia qui sauveront l’humanité (sic!).
A l’instar de l’organisation terroriste de l’Etat islamique (Daech), dont il partage l’idéologie extrémiste, Hizb Ettahrir prône l’instauration de l’Etat califal «qui libérera les êtres humains de l’injustice de la démocratie» (re-sic!).
Rappelons que ce parti a été autorisé, en 2012, par l’ancienne coalition gouvernementale conduite par le parti islamiste Ennahdha, toujours au pouvoir, mais qui ne fait rien pour corriger son erreur.
Les gouvernements qui se sont succédé depuis janvier 2014 (Mehdi Jomaa, Habib Essid et Youssef Chahed) ont tous annoncé leur intention de recourir à la justice pour faire dissoudre ce mouvement politique d’un autre âge, qui rejette la constitution, la démocratie, les élections…, et n’a qu’un seul objectif: imposer la charia, mais aucun d’entre eux n’a joint l’acte à la parole.
Ce parti est pourtant illégal, car il se donne pour mission d’oeuvrer pour «enterrer la démocratie», alors que le décret-loi 87 du 24 septembre 2011, portant organisation des partis politiques, stipule notamment que «les partis politiques sont tenus de respecter les principes de la république, la primauté de la loi, la démocratie…».
Y. N.
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