Les parents ont empêché la semaine dernière leurs enfants d’aller à l’école Ouled Jalel, localité d’El-Hichria, à Sidi Bouzid, en dénonçant les mauvaises conditions de scolarité et l’insécurité.
Cette colère a été déclenchée après qu’un homme a tenté de violer une élève qui a dû sortir de l’école pour aller faire ses besoins dans un terrain vague à côté de l’établissement scolaire, où il n’y a pas de sanitaire.
Une source a indiqué à Kapitalis que l’école, construite en 1958, est dans un état lamentable et qu’aucune rénovation n’y a été effectuée.
«C’est une école d’un autre temps. Nous sommes en 2017 et pourtant pas de WC, ni eau potable, et les murs peuvent céder à n’importe quel moment. Comment les élèves peuvent-ils suivre des cours dans de pareilles circonstances», s’est interrogé notre interlocuteur, tout en précisant que les moyens des habitants d’El-Hichria ne leur permettent pas de contribuer à des travaux à l’école.
«Nous appelons les autorités à venir constater la situation et à y remédier. Les généreux donateurs sont également les bienvenus. Ne dit-on pas que le Tunisien est généreux et aimant ?», ajoute notre interlocuteurs.
Y. N.
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