Le coup d’envoi de la 12e session du festival Jazz à Carthage a été donné, dans la soirée du jeudi 30 mars 2017, sur l’avenue Habib Bourguiba, à Tunis.
Par Fawz Ben Ali
C’est aux sons de cuivres des deux célèbres trompettistes américains Fred Wesley et Shareef Clayton que le public tunisois a vibré, le temps d’une soirée offerte par le festival Jazz à Carthage, qui sort pour la première fois du cadre des soirées In du Barcelo pour investir d’autres lieux et aller à la rencontre d’un public plus large.
Et c’est sur la mythique avenue Habib Bourguiba, au centre-ville de la capitale tunisienne, que le concert d’ouverture a été donné, devant une énorme foule entre fidèles du festivals, jazzophiles et curieux passants interpellés par les sons funk et jazzy du célèbre tromboniste américain Fred Wesley, qui à 75 ans, n’a encore rien perdu de son énergie ni du souffle qui ravitaille son instrument fétiche.
Le compagnon de route de James Brown a enchanté la foule.
Le compagnon de route de James Brown a enchanté la foule et a su transformer la grande avenue en une piste de danse où les jeunes et les moins jeunes ont pu apprécier les tubes les plus connus de l’artiste mais aussi les hommages qu’il a tenu à rendre au saxophoniste Eddie Harris et évidemment au «Godfather of soul» James Brown dont il fût le directeur musical pendant 15 années.
Fred Wesley qu’on surnomme aussi «The Funkiest trombone player ever», a été rejoint à la deuxième partie du concert par le trompettiste américain Shareef Clayton, qui revient en Tunisie après s’y être produit l’année dernière aux côtés de la jazz-woman Melody Gardot à la clôture de Jazz à Carthage 2016 et au festival Tabarka Jazz avec le collectif du Jazz Club de Tunis.
Shareef Clayton donnera un concert ce soir, vendredi 31 mars, au Centre Culturel de Sousse.
Fred Wesley se produira dimanche à Sousse.
Fred Wesley, quant à lui, sera le dimanche 2 avril au Théâtre Municipal de la même ville, toujours dans le cadre du festival Jazz à Carthage.
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