Institut supérieur de la magistrature.
Le projet d’abrogation du décret-loi 345 relatif aux conditions de candidature à l’Institut supérieur de la magistrature (ISM) est parvenu aux services du conseiller juridique du gouvernement.
Ce décret-loi, qui modifie les conditions de candidature à l’ISM établies par la loi 1290 de l’année 1999 en restreignant celle-ci à l’étudiant titulaires d’un diplôme de mastère, a été contesté par les différentes parties concernées, notamment les étudiants, les enseignants de droit et les doyens et directeurs des facultés et des instituts de droit.
Les étudiants des facultés et instituts de droit ont entamé depuis la mi-mars une grève illimitées, revendiquant le retrait du décret-loi, une grève qui se poursuit par ailleurs encore aujourd’hui puisque la décision annoncée par le ministre de la Justice, Ghazi Jeribi, de cette nouvelle mesure ne sera appliquée qu’à partir de la prochaine année 2017-2018 pour les étudiants qui entameront leur étude en droit à partir de la première année l’année prochaine. Cette concession n’a pas convaincu les étudiants de droit qui poursuivent leur grève revendiquant le retrait total et définitif du décret-loi 345.
Le conseil scientifique de la Faculté de droit et des sciences politiques de Tunis El-Manar s’est réuni, mardi 4 avril 2017, pour tenter de convaincre les représentants des étudiants de la nécessité de reprendre les cours surtout que l’année universitaire touche à sa fin et que les examens débuteront dans un mois.
Suite à des heures de discussions, il semble que les représentants des étudiants sont revenus à de meilleurs sentiments, convaincus que la poursuite de la grève n’est pas dans l’intérêt des étudiants, ont rapporté à Kapitalis des sources présentes à la réunion du conseil scientifique.
Abderrazek Krimi
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