Centre national de promotion de la transplantation d’organes, à Tunis.
Alors que les besoins de greffes d’organes, en Tunisie, se comptent par milliers chaque année, 100 patients seulement en bénéficient.
Selon Hassen Zargouni, patron de Sigma Conseil, il existe, en Tunisie, entre 2000 et 2500 patients inscrits chaque année sur la liste d’attente pour une greffe de rein, foie, poumon, etc. Mais les donneurs se font de plus en plus rares et les décès se multiplient alors qu’il y a des chances pour sauver des vies.
«Il existe aujourd’hui, à titre d’exemple, pas moins de 10.000 dialysés dont une grande partie a besoin d’une greffe, mais les donneurs se font très rares. Il faut, à mon avis, multiplier les campagnes de sensibilisation et faire changer les mentalités», a-t-il dit, aujourd’hui, mercredi 12 avril 2017, sur Shems FM.
Il existe de plus en plus des personnes qui refusent de faire un don par croyance. «La religion est souvent le motif de leur opposition. Il est temps de leur expliquer que la religion privilégie la vie et que le don d’organe peut sauver une vie», souligne-t-il encore.
Z. A.
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