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Des parties politiques manipulent les protestations à Tataouine

Il apparaît de plus en plus que les protestations sociales à Tataouine et d’autres régions intérieures sont alimentées par des parties politiques.  

Des jeunes de Dehiba (Tataouine) ont fermé, dimanche 23 avril 2017, le passage à la frontière tuniso-libyenne au niveau des zones d’Ouni, Mratba et Oum Zakar, exigeant des emplois et des projets de développement.

Une source a indiqué à Kapitalis que ces jeunes protestataires, qui ont bloqué la circulation des camions et des véhicules transportant le pétrole dans la zone El-Kamour, sont membres du parti Harak Al-Irada, conduit par l’ancien président provisoire de la république Moncef Marzouki, de la Ligue de protection de la révolution (LPR), la milice islamiste violente dissoute le 26 mai 2014 par décision de justice, ainsi que de certains mouvements islamistes.

 
Suite à ces événements, Imed Dghij, membre de la LPR, a publié un post sur son compte Facebook où il incite les jeunes, de manière implicite, à mener un mouvement de protestation dans tout le pays et critique l’incapacité du gouvernement Youssef Chahed à créer des emplois et à mettre en place des projets de développement dans les régions intérieures.

Notons que le chef de gouvernement Youssef Chahed entamera, vendredi 27 avril 2017, une visite officielle à Tataouine pour annoncer des décisions et des mesures visant à relancer le processus de développement dans cette région frontalière avec la Libye, qui souffre d’un retard dans beaucoup de domaines.

E. B. A.

 

 

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