Walid Jalled, Sahbi Ben Fredj, Slah Bargaoui, Hassouna Nasfi, Marouen Felfel et Sameh Bouhaouel
Dans le cadre de la guerre contre la corruption menée par le gouvernement, plusieurs députés ont annoncé qu’ils renoncent à leur immunité parlementaire.
Parmi ces députés figurent Walid Jalled, le député indépendant et ancien membre du bloc de Nidaa Tounes, initiateur du mouvement, et ses collègues Sahbi Ben Fredj, Slah Bargaoui, Hassouna Nasfi, Marouen Felfel et Sameh Bouhaouel du bloc Al-Horra, relevant du parti Machrou Tounes.
Les 6 députés ont voulu exprimer ainsi leur soutien à l’opération «Mani Puliti» menée par le gouvernement contre les barons de la corruption et de la contrebande.
Par ce geste symbolique, ils ont voulu prendre les devants et anticiper d’éventuelles accusations de corruption, au moment où des rumeurs sont relayés par les médias à propos de députés «achetés» par des hommes d’affaires corrompus dont, notamment, Chafik Jarraya, qui a, d’ailleurs, avoué, dans une intervention télévisée, il y a quelques mois, avoir réussi à soudoyer un groupe important de députés et de journalistes.
L’apparition de signes d’enrichissement, aussi brusque qu’injustifié, sur certains députés et dirigeants politiques, conforte ces rumeurs, ainsi que la non-déclaration, par ces mêmes députés, de leurs patrimoines, comme l’exige la loi.
Reste à se demander si la guerre contre la corruption va éclabousser certains députés et atteindre la coupole du Bardo, dont les couloirs bruissent de rumeurs qui ne font pas honneur aux représentants du peuple (ARP).
Abderrazek Krimi
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