Imed Ben Halima a déclaré que Moncef Marzouki et Imed Daimi représentent une menace pour la sûreté de l’État.
Intervenant dans l’émission « Cappuccino » de Cap FM, lundi 29 mai 2017, l’avocat a appelé à l’arrestation et à la mise en résidence surveillée de l’ancien président de la république par intérim (janvier 2012-janvier 2014) et président de Harak Tounes Al-Irada (Mouvement Tunisie Volonté) et le vice-président de ce parti, en vertu de l’article 5 du décret n°78-50 du 26 janvier 1978 relatif à l’état d’urgence, expliquant qu’ils sont tous deux sont impliqués dans les derniers événements de Tataouine.
Me Ben Halima a, par ailleurs, fait savoir que durant les années de règne de la « troïka », l’ancienne coalition gouvernementale conduite par le parti islamiste Ennahdha (2011-2014), il y a eu un flux financier important au profit des initiateurs de la campagne « Winou El-Pétrole » (Où est le pétrole?), menée par des militants de l’ancien parti de Marzouki et Daïmi, le Congrès pour la république (CPR), de certaines partis politiques, qu’il n’a pas nommés, et de certaines associations soi-disant caritatives, dont une gérée par le frère de Imed Daimi.
E. B. A.
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