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Tunisie : Entrée en fonction retardée de la police de l’environnement

Campagne citoyenne de ramassage d’ordures. 

Retardée à plusieurs reprises, l’entrée en fonction de la police de l’environnement, initialement prévue fin 2016, a de nouveau été reportée.

La mise en place de la police de l’environnement n’est pas pour demain. Initialement prévue fin 2016, puis le 2 janvier 2017, puis reportée au mois de mars 2017 pour des raisons de logistique, elle se fait toujours attendre, au grand dam des citoyens.

Motif de ce «contretemps» : le retard de la livraison de 30.000 conteneurs qui seront installés dans les municipalités.

Quelque 350 agents doivent être déployés dans 74 communes et seront chargés du contrôle et du suivi des infractions en matière d’atteinte à l’environnement notamment dans les zones touristiques, objet d’une attention particulière en raison des nombreuses plaintes venant des visiteurs étrangers.

Dans le Grand Tunis, une des villes où sera installée, prioritairement, la police de l’environnement, il n’y a aucune affiche annonçant l’entrée en service imminente, de ces brigades de l’environnement. Aucun signe de sensibilisation des habitants de la capitale, quant à la méthode de travail des brigades vertes, n’a été constaté.

La Tunisie disposait, en 1966, de brigades vertes appelée «Boulis lahchich», (police de l’herbe), en allusion à leur mission de protéger les espaces verts et d’empêcher toute dégradation de l’environnement.

Ces policiers s’habillaient en vert et contrôlaient, surtout, le parc du Belvédère, à Tunis.

Hassen Mzoughi

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