Le chef du gouvernement Youssef Chahed, mercredi, au lycée El-Hrairia, à Tunis.
Pour le ministère de l’Education, il n’y a pas eu de fuite des sujets de l’examen du baccalauréat qui se déroule presque normalement.
La circulation, dès le premier jour, sur les réseaux sociaux, des sujets du baccalauréat, une demi-heure après le démarrage de l’examen, et l’information relative à une fuite du sujet de l’épreuve des mathématiques qui aurait nécessité son changement en dernière minute, ont poussé le ministère de l’Education à réagir à travers un communiqué officiel publié vendredi 9 juin 2017, sur son site internet.
Ces informations, qui ont alimenté les rumeurs sur les réseaux sociaux, confortées par la confirmation, par le secrétaire général du syndicat de l’enseignement secondaire, de l’existence de fuites des sujets du bac, ont été démenties par le ministère, qui a assuré qu’«aucun cas de fuite n’a été enregistré» depuis le démarrage des épreuves.
Le ministère a précisé que les quelques cas de fraude et de mauvaise conduite enregistrés, comme la diffusion des sujets d’examens sur les réseaux sociaux peu de temps après leur démarrage, constituent des cas isolés.
Il a indiqué, à ce propos, qu’un seul incident a été enregistré dans l’un des centres d’examen du gouvernorat de Gafsa, où des individus cagoulés se sont introduits dans le centre avec l’intention de saboter le dispositif de brouillage des communications mis en place pour déjouer les tentatives de fraude électronique.
Le communiqué indique, par ailleurs, que plusieurs saboteurs ont été arrêtés par les autorités publiques et que des poursuites judiciaires ont été engagées contre eux par le ministère public.
A. K.
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