L’humoriste français d’origine tunisienne Michel Boujenah a indiqué que son spectacle à Carthage aura bien lieu malgré la campagne de boycottage lancée contre lui.
Dans une interview au journal français « Nice Matin« , dimanche 9 juillet 2017, Michel Boujenah est revenu sur la polémique provoquée par la programmation de son spectacle « Ma vie rêvée», le 19 juillet 2017, au Musée national de Carthage, dans le cadre de la 53e édition du Festival international de Carthage.
«Mon amour pour la Tunisie est indéfectible et ceux qui me connaissent savent que je ne milite que pour la paix, depuis toujours», a déclaré l’humoriste, ajoutant: «Dans une démocratie naissante, il est normal qu’il y ait débat et contradiction, mais là, ce n’est pas réellement ma personne qui est en jeu, et je trouve qu’on en fait beaucoup trop là-dessus. On vit une période historique compliquée, où l’on veut exporter le conflit israélo-palestinien partout!».
L’humoriste a, par ailleurs, expliqué qu’il s’est toujours porté volontaire à soutenir le processus démocratique de la Tunisie, jugé selon lui «encore fragile».
«Si une démocratie peut vivre dans un pays musulman, c’est fondamental pour tout le monde. Il faut protéger la Tunisie, ce pays a juste besoin d’argent pour soutenir son essor. Ce n’est pas si difficile, mais les pays dominants ne se rendent pas compte à quel point l’enjeu tunisien est fondamental pour l’avenir du monde», a-t-il poursuivi.
Michel Boujenah a conclu que son spectacle à Carthage aura bien lieu, indiquant: «Moi, je suis un artiste, je ne suis qu’un clown, pas un homme politique ni un économiste».
E. B. A.
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