Si la station de pompage de Boulahbel, à Tataouine, reste fermée, les activités de la Sitep risquent d’être suspendues au bout de 21 jours.
C’est ce qu’a fait savoir Slim Triki, le directeur général de la Société italo-tunisienne de l’exploitation pétrolière (Sitep), avertissant les autorités contre la poursuite des mouvements sociaux qui paralysent les installations pétrolières et gazières dans les régions du sud tunisien.
A l’instar de plusieurs autres sociétés, la Sitep pourrait fermer, elle aussi, si aucune solution n’est trouvée concernant les puits de pétrole fermés à Tataouine, a-t-il martelé, ajoutant qu’il y a aussi le risque de perdre définitivement des puits à cause de cette fermeture. Les sociétés concernées sont celles liées à l’oléoduc de la Trapsa.
Slim Triki, qui parlait à une commission parlementaire en visite aux sites de production à Tataouine, a expliqué que les contrats avec le partenaire italien, qui datent des années 1960, permettent à l’Etat de bénéficier de 85% de la production des puits d’El Borma. Aussi, les perturbations de la production ont-elles une répercussion négative sur la production d’hydrocarbures et sur l’économie nationale en général, a-t-il ajouté.
Société pionnière dans le domaine de l’exploitation des hydrocarbures en Tunisie, la Sitep est chargée de l’exploitation du gisement d’El-Borma et de la recherche d’hydrocarbures dans la concession du même nom.
H. M.
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