Selon la nouvelle loi la loi contre la violence faite aux femmes, ceux qui exploitent des mineures comme aides ménagères risquent la prison ferme.
C’est ce qu’a indiqué la ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfance, Néziha Labidi, mercredi 9 août 2017, au cours d’une conférence à Mahdia, en précisant que la peine encourue varie entre une amende de 1.000 dinars et 6 mois de prison.
Cette loi a été votée le 26 juillet dernier à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP).
Notons que cette pratique est plutôt courante en Tunisie, où des fillettes issues de milieux précaires, souvent originaires du gouvernorat de Jendouba, sont exploitées par des familles riches des grandes villes côtières comme aides ménagères. Elles sont d’ailleurs souvent maltraitées et privées des joies de l’enfance.
Ce phénomène date de plusieurs décennies dans un silence complice des autorités. Reste à savoir si la loi va faire bouger la société, ou si le laxisme et l’omerta entourant ce phénomène va persister.
Y. N.
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