Depuis le 28 août 2017, 731 judokas de 126 pays s’affrontent sur les tatamis de Budapest, capitale de la Hongrie.
Parmi cette pléiade de combattants, qui briguent le titre de champion du monde de judo, seulement deux Tunisiens, les lourds Fayçal Jaballah et Oussama Mahmoud Senoussi. C’est tout ce que le judo tunisien peut aligner à cette joute mondiale. Et c’est la plus faible participation tunisienne à ce niveau depuis deux décades. Preuve de la lourde stagnation d’un sport qui nous avait offert un champion du monde en la personne d’Anis Lounifi.
Quant au judo féminin, la Tunisie cherche encore une relève à la belle génération des Nihel Cheikhrouhou et Houda Miled.
Dans la catégorie des super lourds, Fayçal Jaballah entre en scène aujourd’hui, samedi 2 septembre, contre l’Argentin Hector Campos.
Le médaillé de bronze au Mondial 2013, âgé de 30 ans, espère réaliser le meilleur parcours possible pour sa dernière sortie en championnat du monde. En cas de victoire, il sera opposé au Brésilien Rafael Silva, l’un des super favoris de cette catégorie des +100 kg avec le multiple champion du monde français Teddy Riner, le Mongol Duurenbayar Ulziibayar, numéro 4 mondial de 23 ans, l’Egyptien de 24 ans Maisara Elnagar, ou le colossal Roumain Daniel Natea, 25 ans et 8e mondial.
C’est déjà terminé pour Senoussi
Exempt du premier tour par tirage au sort, le second représentant tunisien Oussama Mohamed Senoussi s’est facilement débarrassé du Kenyan John Krimi (ippon) au second.
Au 3e tour, il a eu à faire avec le 16e mondial, l’Azerbaijanais Mammadali Mehdiyev et un des favoris du tableau qui l’a emporté sans difficulté sur le Tunisien.
Le jeune judoka de 20 ans est à ses débuts internationaux. Sans expérience du haut niveau, il a disputé son premier championnat du monde. Il a tout le temps pour tracer son chemin…
H. M.
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