La Tunisie a vivement condamné les persécutions et le génocide ethnique subis par les Rohingyas musulmans de Myanmar (Birmanie).
Dans un communiqué publié hier, lundi 4 septembre 2017, le ministère tunisien des Affaires étrangères a appelé la communauté internationale, l’Organisation des nations unies (Onu) et les instances des droits de l’homme à assumer leurs responsabilités et à prendre les mesures nécessaires pour protéger les Rohingyas musulmans contre ce génocide ethnique qu’ils subissent.
La Tunisie a aussi appelé la communauté internationale à faire pression au gouvernement de Myanmar pour cesser ces persécutions à l’encontre de la communauté musulmane et de respecter les notions du droit internationale.
Notons que les Rohingyas sont un groupe ethnique de religion musulmane vivant dans le sud-ouest de la Birmanie depuis la période coloniale britannique. Ils sont percutés par des groupes de bouddhistes extrémistes depuis plusieurs années devant le silence assourdissant de la communauté internationale.
Et dire qu’Aung San Suu Kyi, lauréate du prix Nobel de la paix en 1991, est actuellement conseillère spéciale de l’État et porte-parole de la présidence de la république de l’Union de Birmanie. Que fait-elle pour protéger une communauté ethnique massacrée ?
E. B. A.
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