La section antiterroriste du parquet de Paris (France) a arrêté 3 suspects, dont un Tunisien, dans l’affaire des explosifs découverts à Villejuif.
Mercredi 7 septembre 2017, un plombier a été appelé par le syndicat pour une fuite d’eau dans un appartement. Il découvre des «objets suspects» et alerte la police.
Les agents ont découvert 100 grammes de TATP (peroxyde d’acétone), un explosif artisanal que l’on dit prisé des jihadistes, de l’eau oxygénée, plusieurs litres d’acétone, un litre d’acide sulfurique, un litre d’acide chlorhydrique et des composants électriques.
Le propriétaire de l’appartement, un Français de 36 ans et un Tunisien de 47 ans, ont été arrêtés, hier, dans cette affaire. Un troisième suspect (37 ans) a été interpellé ce matin.
Les suspects ont indiqué avoir planifié de faire sauter une banque pour la cambrioler, mais le ministre français de l’Intérieur, Gérard Collomb, a évoqué, aujourd’hui, «des liens avec la Syrie après la découverte d’un laboratoire clandestin de fabrication d’explosifs à Villejuif».
Les enquêteurs ont, en effet, découvert des communications téléphoniques entre les 3 suspects et des éléments jihadistes basés en Syrie.
Y. N.
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