Pour le coach et les joueurs de la sélection Tunisie de football, la qualification au Mondial 2018 n’est pas encore assurée. Prudence, prudence…
Par Hassen Mzoughi
La Tunisie peut souffler, après le nul (2-2) réalisé face à la République démocratique du Congo (RDC) au stade des Martyrs de Kinshasa. Avec trois points d’avance sur la RDC, elle garde son destin entre les mains, avant de jouer les deux équipes les plus abordables du groupe, la Guinée, en déplacement, puis la Libye, à domicile.
A leur retour à Tunis, mercredi 6 septembre 2017, en provenance de Kinshassa, les joueurs ont été chaleureusement accueillis par des supporteurs ainsi que par le secrétaire d’Etat des Sports Imed Jebri, venus saluer la performance réalisée à l’extérieur par le onze national.
Si la plupart des joueurs se voient carrément au championnat du monde de football Russie 2018, le gardien Aymen Mathlouthi reste assez réservé : «Nous savions que ce ne sera pas facile à Kinshassa. On a mal commencé le match et encaissé deux buts mais l’équipe n’a pas paniqué. Elle a gardé la concentration et fait preuve d’un admirable courage. La preuve, notre réaction qui a permis de rétablir la situation. Certes le résultat est positif mais nous ne sommes pas encore qualifiés. A mon avis, la qualification se jouera en Guinée. Mais je suis optimiste».
«Ils ont fait preuve d’un remarquable état d’esprit en remontant l’écart de deux buts à seulement 13 minutes de la fin du match», a affirmé l’entraîneur des Aigles de Carthage, Nabil Maaloul. «Les joueurs ont fait un grand travail, je les en félicite», a-t-il ajouté.
Mourad Okbi, son adjoint, fait également la part belle à la grande volonté des joueurs. «On n’a pas été bons en première période mais en seconde mi-temps les joueurs ont montré une remarquable force de caractère. Les changements ont également été utiles».
Anice Badri, l’auteur du but égalisateur combien précieux pour la suite du parcours de la sélection, est lui catégorique: «Il nous reste deux matches à disputer mais personne ne nous empêchera d’aller l’année prochaine en Russie».
De son côté, Syam Ben Youssef, dont la responsabilité dans les deux buts congolais est indéniable, est euphorique. Et il y a de quoi: «On a transformé une défaite en une victoire. Le résultat de parité est synonyme d’un succès à mes yeux. C’est la preuve de notre détermination à arracher la qualification pour le mondial».
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