Farhat Othman vient de publier un nouvel ouvrage, ‘‘Aloïs, mon amour ! Journal d’Alzheimer’’ (éd. L’Harmattan, Paris, 2017, 348 pages).
Ancien diplomate, écrivain et chercheur, dont les lecteurs de Kapitalis apprécient les contributions sur les questions politiques et sociologiques, Farhat Othman avait déjà livré, dans un précédent ouvrage (‘‘Guérir l’Alzheimer! Manifeste hors poncifs’’, éd. L’Harmattan, Paris, 2012, 148 pages), le témoignage de l’Alzheimer de sa mère, complété par un essai sociologique détaillant la genèse de ce qu’il qualifie une soi-disant maladie.
Dans ce nouvel ouvrage, l’auteur dévoile le journal tenu pendant une douzaine d’années initiatiques d’accompagnement de cet Alzheimer devenu intime.
Il n’est pas question ici uniquement du vieillissement cérébral problématique, ce qu’est vraiment l’Alzheimer, dont on célébrera la journée mondiale le 21 septembre courant, mais plus largement de la maladie psychosociologique, qualifiée d’Alzheimer politique, au sens étymologique du mot «polis», dont souffrent nos sociétés et le monde en une crise bien plus axiologique qu’économique.
Ce journal est donc une chronique d’un monde fini, à la dérive et désorienté spatio-temporellement, ayant plus que jamais besoin d’une science du cœur pour le sauver, de l’amour qui est le seul salut de l’humanité de ce qui la menace en ce début de siècle de tous les périls.
Né le 17 mars 1956 à Kerkennah (Sfax), Farhat Othman est chercheur en «socialogie», selon son néologisme. Juriste et politiste de formation, il est diplomate de profession.
Auteur d’essais et de romans, il mène une militance impérative pour un ordo amoris universalis prônant un humanisme intégral puisant dans la culture des sentiments ou bécothérapie, développé pour sa mère, il entend transfigurer la politique en poléthique, avec la conscience actée humainement.
I. B.
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