Nous avons reçu a mise au point suivante à propos de notre article ‘‘Justice : Ouverture d’enquête sur Slaheddine Kchouk ’’.
Dans cette mise au point, dont nous publions ci-dessous le texte, le président d’un nébuleux Parti Pirate Tunisien exprime son «étonnement» face à l’article publié par Kapitalis le 13 octobre 2017. Qu’il nous permette, nous aussi, de nous étonner de cette «mise au point», qui ne prouve ni ne dément rien… La suite des événements apportera les éclaircissements nécessaires.
«Dans cet article, vous affirmez que Monsieur Kchouk ne bénéficie pas du statut de protection internationale auprès de la République Française, et que l’interrogatoire abusif de son père n’a jamais eu lieu.
Ces propos diffamatoires qui ont fort étonné Monsieur Kchouk et le service juridique du Parti Pirate Tunisien. En effet, nous pensions que le professionnalisme de vos équipes vous émanerait à ne pas vous contenter des hypothétiques déclarations des forces de l’ordre, compte tenu du rapport d’Amnesty international daté du mois de septembre 2017 et alertant de la recrudescence de telles pratiques en Tunisie. Si vous n’êtes pas en possession de ce rapport, l’équipe du Parti Pirate peut vous le transférer.
Concernant son statut de réfugié, le porte parole du Parti Pirate se rendra disponible si vous le souhaitez afin de vous présenter les pièces relatives à cette dite demande effectuée en mai 2015 auprès de l’OFPRA.
Nous espérons, suite à ce courrier que vous allez demander à vos équipe de rectifier ce qui a été dit. En effet, le Parti Pirate prônant la liberté d’expression, Monsieur Kchouk ne souhaite pas porter plainte pour diffamation, mais exige un droit de réponse dans votre tribune.
L’équipe juridique et l’équipe de communication restent à votre entière disposition pour toute information complémentaire.»
Donnez votre avis