Une femme vivant en France accuse Tariq Ramadan de harcèlement sexuel et d’avoir utilisé son ascendant sur elle pour obtenir des échanges pornographiques via le net.
Cette affaire date de 2015 et Yasmina (pseudonyme) avait contacté « Le Parisien », en 2014, pour que le journal français publie ces échanges pornographiques entre elle et l’islamologue. Sans expliquer pourquoi avoir refusé, à l’époque, « Le Parisien » est revenu, hier, dimanche 29 octobre 2017, sur cette affaire et contacté à nouveau Yasmina.
Cette dernière a indiqué avoir pris contact avec un avocat et réfléchit à la possibilité de porter l’affaire en justice, mais craint qu’elle détériore la relation de confiance installée avec son actuel compagnon, dit-elle.
Capture d’écran d’une vidéo représentant Ramadan présenté dans le dossier de l’une des plaintes.
Selon son récit, la dame a fait connaissance de Tariq Ramadan en 2013, via le site de ce dernier où elle l’interrogeait sur des questions sur l’islam. Petit-à-petit, les échanges sont devenus intimes, jusqu’aux échanges pornographiques. L’islamologue a ensuite invité Yasmina dans un hôtel mais elle s’est présentée au rendez-vous accompagnée d’une autres personne, ce qui a énervé ce dernier.
Selon elle, Ramadan l’a ensuite menacée de révéler leurs échanges compromettants. Et c’est à ce moment-là que Yasmina dit avoir pris contact avec « Le Parisien » pour porter les faits à l’opinion publique.
Tariq Ramadan, petit-fils de Hassan Al-Banna, fondateur de la confrérie des Frères musulmans, déjà visé par 2 plaintes pour viol, se dit quand à lui, victime, une «campagne de calomnie» lancée par ses «ennemies de toujours». Il indique avoir à son tour porté plainte contre ses 2 premières accusatrices pour accusations calomnieuses.
Y. N.
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