Photos d’archives.
Les syndicats sécuritaires menacent de ne plus assurer la protection des députés et des chefs des partis représentés à l’Assemblée.
C’est ce qu’a indiqué un communiqué conjoint du Syndicat des fonctionnaires de la direction générale des unités d’intervention (SFDGUI), du Syndicat des fonctionnaires de la direction générale de la sécurité publique (SFDGSP) et de l’Union nationale des syndicats des forces de sécurité tunisiennes (UNSFST), publié, dans la soirée du mercredi 1er novembre 2017.
Les syndicats sécuritaires dénoncent la déclaration du président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), Mohamed Ennaceur, annonçant la reprise, au cours de la semaine prochaine, de l’examen du projet de loi sur la protection des agents de sécurité. Ils déplorent le retard pris dans la promulgation de cette loi, que l’on sort de nouveau des tiroirs le jour même de l’attaque au couteau dont ont fait l’objet 2 agents de la police de circulation, au Bardo, devant le siège même du parlement.
Les 3 syndicats sécuritaires annoncent, par ailleurs, des manifestations, le vendredi 3 novembre, dans tout le territoire tunisien, et appellent tous leurs membres à porter, ce jour-là, un brassard rouge.
Le communiqué accorde un délai de 15 jours à l’ARP pour présenter le projet de loi en séance plénière.
«Si nous n’obtenons pas une réponse positive à nos revendications, une conférence de presse sera tenue, le 20 novembre courant, et des manifestations nationales auront lieu le lendemain. Il y aura aussi une levée de la protection des députés et des présidents des partis représentés au parlement à partir du 25 novembre», a aussi indiqué le communiqué.
E. B. A.
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