La police a démantelé, hier, vendredi 3 novembre 2017, à Sidi Bouzid, une cellule terroriste composée de 7 éléments et conduite par une femme.
Une source a indiqué à Kapitalis que les membres de la cellule sont en lien avec des jihadistes dans les zones de conflits. Ils étaient chargés de recruter des Tunisiens pour les envoyer au jihad et de collecter de l’argent pour aider les terroristes retranchés dans les montagnes à la frontière tuniso-algérienne.
La cheffe de ce groupe s’appelle Ichraq, une femme de 27 ans, portant le niqab. Et si elle a été placée à la tête de la cellule, c’est parce qu’elle est l’épouse d’un terroriste libyen de 46 ans, que l’on dit influent dans son pays. Le mariage, scellé selon la charia, lors d’une visite de l’« époux » en 2014 en Tunisie, n’a aucune valeur légale.
Selon la même source, Ichraq, originaire de Kasserine, a été radicalisée par son frère, mort en Libye en 2015, soit 2 ans après avoir rejoint l’organisation terroriste de l’Etat islamique (Daech). La suspecte a indiqué à la police que c’est son frère l’avait mariée.
Les 7 suspects ont été maintenus en détention et l’enquête se poursuit pour mettre la main sur d’autres membres de ladite cellule basés à Sousse et à Ariana (nord de Tunis).
Y. N.
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