Le chef du gouvernement s’est rendu aujourd’hui à l’aube, mercredi 15 novembre 2017, au marché de gros de Bir El-Kassa, Ben Arous, au sud de Tunis.
Au menu de la visite: discuter avec les intermédiaires et les commerçants grossistes des moyens de contenir la hausse des prix des fruits et légumes et autres produits alimentaires.
M. Chahed a arpenté divers rayons des produits de première nécessité et constaté de ses propres yeux la spéculation à laquelle se livrent des intermédiaires véreux pour tirer de gros bénéfices sur le dos des consommateurs. Conséquence: le prix d’un kilo de pommes de terre atteint 1,8 DT le kg et même plus.
Rappelons que le gouvernement subventionne certaines denrées alimentaires, afin qu’elles soient accessibles aux bourses des plus pauvres, mais c’est sans compter avec les spéculateurs qui prennent les producteurs, les commerçants et les consommateurs en otages et s’emploient à faire flamber les prix pour en tirer le maximum de profit.
Des mesures contre ces voleurs s’imposent, notamment des contrôles plus stricts des réseaux de distribution…
Du pain sur la planche pour M. Chahed, au moment où la population se plaint de la baisse de son pouvoir d’achat, du fait de l’inflation galopante, et de la hausse continue des prix. Sachant que, depuis Ben Ali, tous les gouvernements qui se sont succédé n’ont pas réussi à remédier à ce mal de la spéculation dont les causes et acteurs sont pourtant bien identifiés.
Z. A.
Donnez votre avis