Nadhir Guetari et Sofiane Chourabi n’ont été oubliés qu’à moitié, lors du colloque organisé aujourd’hui, jeudi 16 novembre 2017, pour dénoncer les crimes contre les journalistes.
Youssef Chahed a participé, aujourd’hui, au colloque international, célébrant la Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre des journalistes, organisé par le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), à Tunis.
Le chef du gouvernement a réitéré l’engagement de son gouvernement en faveur de la protection des journalistes et de la liberté d’expression en général.
Sonia Rejeb, mère de Nadhir Guetari, a regretté que le chef du gouvernement ait oublié, lors de cette journée symbolique, d’évoquer le cas de son fils et de Sofiane Chourabi, disparus depuis le 8 septembre 2014, en Libye, et dont on ignore encore, plus de 3 ans après, le sort.
En réalité, Youssef Chahed a rencontré les parents de Nadhir Guetari et leur a réitéré l’engagement du gouvernement à connaître le sort des 2 journalistes et maintient le contact à ce sujet avec les autorités libyennes.
Plusieurs organisations ont pris part à cette rencontre, notamment la Fédération internationale des journalistes (FIJ), l’Unesco et le Haut Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (UNHCR), pour dénoncer l’impunité des auteurs de crimes contre la liberté d’expression et les autres libertés fondamentales.
Y. N.
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