Les concessionnaires ont, certes, donné leur accord sur la baisse de 20% des quotas d’importation des voitures en 2018, mais sous conditions.
Dans une déclaration à Kapitalis, un membre du bureau exécutif de la Chambre syndicale des concessionnaires t constructeurs automobiles, relevant de l’Utica, a tenu à préciser qu’une dizaine de concessionnaires ont eu 3 rencontres avec le ministre du Commerce et, «pour contribuer aux efforts du gouvernement visant à contenir le déficit de la balance commerciale et la baisse des réserves en devises, ont accepté l’accord sur la baisse de 20% des quotas d’importation de voitures pour l’année 2018, mais en posant des conditions».
Le gouvernement s’est empressé d’annoncer l’accord sur cette baisse, qui a d’ailleurs été largement relayé par les médias, mais il s’est gardé de préciser les conditions mises par les concessionnaires, a indiqué la même source. Ces conditions sont : «Un, pouvoir ramener les 2500 voitures (inclues dans le quota de cette année), déjà fabriquées par les constructeurs pour le marché tunisien et qui sont pour la plupart dans les bateaux et en route vers la Tunisie. Deux, mettre en oeuvre, comme convenu, la baisses de 20%, mais, si d’ici juin prochain, la situation évolue positivement, les restrictions seraient allégées et ramenées à 10%. Trois, le gouvernement s’engage à réduire de façon sérieuse le marché parallèle qui prend de plus en plus d’ampleur».
Rappelons que, le 16 novembre courant, le secrétaire d’Etat chargé du Commerce extérieur, Hichem Ben Ahmed, a annoncé, en marge de l’inauguration du Salon de l’Automobile, à la foire de Sousse, que son département a trouvé un accord avec les concessionnaires pour réduire de 20% les taux d’importation d’automobiles.
Z.A.
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