L’homme d’affaires Slim Riahi a indiqué que la guerre contre la corruption déclarée par le gouvernement Chahed, depuis mai dernier, lui été bénéfique.
Dans une interview accordée au journal en langue arabe « Al-Chourouk » publiée aujourd’hui, mardi 28 novembre 2017, le président de l’Union patriotique libre (UPL) a indiqué que cette guerre a permis à la justice tunisienne de réexaminer son affaire, qui date de 2012.
Slim Riahi, dont l’origine de la fortune reste une grande énigme, est poursuivi par le pôle judiciaire et financier pour blanchiment d’argent.
Le président de l’UPL considère que le gouvernement Chahed est infiltré par plusieurs personnes qui s’opposent à lui et appelle ce dernier à effectuer un remaniement ministériel pour se débarrasser de ces infiltrés, qu’il s’est bien entendu gardé de nommer.
«Le chef du gouvernement ne peut pas continuer à travailler avec ceux qui s’opposent sans arrêt à lui. Il ne doit pas aussi oublier qu’il est membre de Nidaa Tounes et qu’il est en train de travailler avec des partis de l’opposition, qui n’ont qu’un seul intérêt, celui de le voir échouer dans son travail», a indiqué le président de l’UPL, par allusion sans doute aux ministres issus d’Afek Tounes (Riadh Mouakhar et Faouzi Abderrahmen) et d’Al-Massar (Samir Taieb), ou encore à l’ex-dirigeant d’Al-Joumhoui, Iyed Dahmani, et à celui de l’Alliance démocratique, Mehdi Ben Gharbia.
E. B. A.
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