Le chanteur populaire et vedette de télévision Faouzi Ben Gamra est accusé d’avoir abandonné sa fille conçue au Canada.
C’est du moins ce qu’indique Khaoula Ferjani, une Tunisienne résidant à Montréal (Canada), qui assure s’être unie par un mariage religieux («ôrfi») à Faouzi Ben Gamra, avec qui elle a eu une fillette prénommée Amira. «Il m’avait dit qu’il était en cours de séparation et qu’il allait divorcer. Il m’a parlé d’amour et de religion, c’est pour cela que j’ai accepté cette union», dit-elle.
L’épouse abandonnée, qui a témoigné hier, vendredi 16 décembre 2017, sur la Radio Diwan, a dit que le chanteur, déjà marié deux fois, en Tunisie, était heureux de l’arrivée de son 5e enfant, et avait même accompagné Khaoula, lors de sa grossesse, chez le gynécologue.
«Les tests ADN effectués au Canada ont confirmé sa paternité, mais Faouzi a changé d’avis, probablement sous la pression de sa 2e épouse qui n’a jamais accepté la situation», a déploré Khaoula, en affirmant que sa fille est malade, alors que son père ne s’en inquiète même pas. «Comment un homme pieux comme lui peut-il abandonner son enfant ?», s’est-elle interrogée.
La maman a assuré avoir lancé les procédures nécessaires auprès des justices tunisienne et canadienne pour que Faouzi Ben Gamra reconnaisse sa fille et la prenne en charge. «La goutte d’eau qui a fait déborder le vase, ça a été sa dernière apparition médiatique avec le pseudo-journaliste, Naoufel Ouertani, sur El-Hiwar Ettounsi, lorsqu’il a indiqué être père de 4 enfants, oubliant sciemment Amira. Voilà pourquoi j’ai médiatisé cette affaire, sachant que le procès en Tunisie est prévu fin janvier 2018», a encore ajouté Khaouala, en assurant qu’il s’agit-là d’une atteinte à la dignité de son enfant
L’épouse abandonnée dit avoir demandé au chanteur d’annoncer publiquement à la télévision qu’il est père de 5 enfants, en comptant également Amira, mais Faouzi Ben Gamra a refusé.
«Son épouse prie tous les jours pour que ma fille décède et, selon elle, même Faouzi nourrit le même espoir», a encore dit Khaoula Ferjani.
Notons qu’Amira, qui aura 8 mois le 4 janvier 2018, souffre d’une maladie que la maman n’a pas révélé et pourrait subir une opération la semaine prochaine.
N’ayant pas encore réagi aux allégations de Mme Ferjani, le chanteur n’aide pas ainsi à éclairer cette affaire qui risque de ternir son image, déjà largement atteinte par ses volte-face politiques successifs : ayant fait jadis les louanges de l’ancien dictateur de Ben Ali, il a retourné sa veste, au lendemain de la révolution de 2011, pour se rapprocher du partisan islamiste Ennahdha et abandonner la chanson populaire pour… la liturgie religieuse. Plus récemment, il passe dans des émissions de variété… pas trop islamistes !
Y. N.
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