Pour avoir dénoncé son violeur-agresseur, l’écrivaine Franco-tunisienne Henda Ayari a été élue, avec 10 autres femmes puissantes de l’année 2017.
Le classement établi par le prestigieux quotidien américain « The New York Times » dresse une liste des 11 femmes, de nationalités et parcours différents, qui ont marqué l’année 2017 par leurs actes féministes et leur militantisme en faveur des droits de l’homme.
Le journal a voulu ainsi rendre hommage à la Franco-tunisienne et aux autres femmes figurant dans ce classement, notamment la photojournaliste italienne Letizia Battaglia, l’ancienne première dame indonésienne Sinta Nuriyah et la militante des droits de l’homme saoudienne Manal Al-Sharif, pour avoir «déclenché une tempête en dénonçant l’islam radical».
Henda Ayari, qui rappelons-le, se considérait à l’époque de son viol comme une salafiste, avait libéré la parole de plusieurs femmes en dénonçant le nom de son violeur sur les réseaux sociaux, et ce dans le cadre de la campagne #BalanceTonPorc lancée il y a quelques mois.
Son agresseur-violeur n’est autre que l’islamologue suisse d’origine égyptienne, Tariq Ramadan, petit-fils du fondateur des Frères musulmans, Hassan El-Banna.
Cet acte a valu à l’auteure du livre « J’ai choisi d’être libre » des menaces de morts, des insultes et de faux témoignages lancés par les partisans de l’islamologue mais aussi par de vives acclamations et l’encouragement de ses proches ainsi que par des militantes féministes et par la presse internationale.
E. B. A.
Henda Ayari : Ramadan m’a reproché mon inexpérience sexuelle
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