Des membres de l’Uget ont lancé, dans la nuit du jeudi 4 janvier 2018, la campagne « Qu’est-ce-qu’on attend? » appelant à la révolte des Tunisiens.
Ce slogan a été tagué sur les murs de la capitale par Wael Naouar, Younes Rouissi, Zied Mahdhi, Asrar Ben Jouira, Warda Atig, Oussema Chaabouni, Walid Aouadi et Raghda Fahouli, membres de l’Union générale des étudiants tunisiens (Uget), syndicat estudiantin de gauche, pour exprimer leur indignation face à la détérioration du pouvoir d’achat des Tunisiens et à la montée du chômage parmi les jeunes.
Ces tags ayant fleuri sur les murs de Tunis ont, certes, été salués par plusieurs internautes, mais ils n’ont pas plus aux forces de sécurité qui ont procédé à l’arrestation des 8 membres de l’Uget.
Suite à cette arrestation, plusieurs avocats, notamment Nizar Boujlel, Wissam Hamrouni, Hedi Hamdouni, Tarak Harakati et Ahmed Labidi, se sont déplacés, à une heure tardive de la nuit, au poste de police de Tunis pour réclamer la libération des membres de l’Uget. Et ils ont obtenu satisfaction, puisque les étudiants ont finalement été libérés vers 1 heure du matin et ont pu rentrer chez eux.
E. B. A.
Tunisie : Exode économique des jeunes, ressentiment politique des vieux !
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