Selon le dernier rapport du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), 17 journalistes ont été victimes d’agression, en décembre 2017, contre 10 le mois précédent.
Le Centre de sécurité au travail (CST) relevant de la SNJT a relevé, au cours du mois dernier, l’agression de 8 journalistes femmes et 7 autres de sexe masculin dont 4 travaillant dans des radios, 6 dans des chaînes de télévision, 2 dans des journaux électroniques et 1 dans la presse papier.
Le rapport indique que les agressions verbales à l’encontre des journalistes sont le fait de simples citoyens, mais aussi de fonctionnaires et d’agents sécuritaires. Certaines agressions ont même été enregistrées dans des institutions médiatiques.
«Le taux d’agression le plus élevé a été dans la capitale où 10 journaliste ont été agressés. Les 7 autres ont eu lieu à Sousse (2), Bizerte (2), Kebili (1), Kairouan (1) et Béja (1)», précise le rapport.
Le SNJT appelle le gouvernement d’union nationale à annuler la circulaire n°4, en date du 6 janvier 2017, relatif à l’organisation du travail des cellules chargées de l’information et de la communication relevant des ministères et des établissements et entreprises publics. Et le ministère de l’Intérieur à ouvrir une enquête sur les agressions signalées.
Le syndicat des journalistes appelle aussi les citoyens à respecter les journalistes et la direction de la Télévision nationale à ne plus s’immiscer dans le contenu éditorial des téléjournaux et à respecter le principe de la séparation entre la direction et la rédaction.
E. B. A.
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