Ain Drahem (Ph. Zohra Abid).
Un programme vise à améliorer l’emploi, par la création de micro-entreprises, et à intensifier l’agriculture irriguée dans plusieurs régions de la Tunisie.
La Banque mondiale (BM) vient débourser, début janvier 2018, un crédit de 100 millions de dollars, soit environ 250 millions de dinars tunisiens (MDT, pour le «co-développement des zones forestières et des paysages» dans 8 gouvernorats au nord-est, nord-ouest et centre-ouest de la Tunisie.
Samir Taieb, ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, a tenu, le 16 janvier 2018, une séance de travail non médiatisée avec les commissaires au développement agricole des régions concernées (Bizerte, Béja, Siliana, le Kef, Jendouba, Kasserine, Kairouan, Sidi Bouzid). L’objectif : répartir cette enveloppe sur ces régions et coordonner entre les projets à lancer.
La réalisation de ce programme, qui va couvrir une superficie globale de 400.000 hectares, s’étendra sur la période 2018-2023.
Dans le détail, le programme comporte deux composantes. La première consiste en un programme d’emploi pour les jeunes moins qualifiés ou ayant des qualifications limitées dans les régions défavorisées (150 MDT). Il s’agit de les inciter à créer des micro-entreprises génératrices d’emplois
La seconde concerne l’irrigation intensive dans le but d’intensifier l’agriculture irriguée, d’améliorer les périmètres irrigués dans l’arrière pays et mieux valoriser les projets agricoles irrigués déjà existants.
Manifestement, ce programme promet par la qualité de sa conception et par le nombre de la population qu’il cible (un million de personnes). Une fois réalisé, il ne manquera pas de contribuer à la sédentarisation des jeunes des régions bénéficiaires et d’améliorer leurs conditions de vie.
C’est un exemple concret de la discrimination positive prévue par la constitution de janvier 2014.
Khémaies Krimi
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