Le chef du gouvernement Youssef Chahed a indiqué que 2018 doit impérativement être l’année de l’investissement et des grands projets pour réaliser une croissance durable et inclusive.
Intervenant à l’ouverture du forum économique sur le thème «Nouveaux horizons pour l’économie mondiale. Où se positionne la Tunisie ?», aujourd’hui, lundi 29 janvier 2018, à l’hôtel Four-Season, à Gammarth, banlieue nord de Tunis, organisé par l’Association tunisienne de la gouvernance (ATG), présidée par l’économiste Moez Joudi, M. Chahed a indiqué que la Tunisie doit relever de nombreux défis sur les plans politique et économique.
«Après une croissance de 1% durant les 6 premières années de la révolution, la Tunisie devrait enregistrer une croissance moyenne de 2% en 2017 et nous tablons sur 3% en 2018. L’objectif du gouvernement est d’atteindre 5% en 2020 et d’entamer une transformation du modèle économique afin qu’il soit créateur d’emploi», a-t-il précisé.
Le chef du gouvernement, qui parlait en présence de plusieurs invités, notamment Jacques Attali, l’économiste, écrivain et ancien conseiller français de François Mitterand (1981-1991), a, par ailleurs, indiqué que, depuis l’année dernière, il y a un retour progressif de l’investissement étranger en Tunisie ainsi qu’une reprise du tourisme et des industries mécaniques, même s’il y a encore des difficultés budgétaires et un déficit public élevé.
«Nous nous efforcerons à réduire ce déficit sous la barre de 5% avant la fin de 2018 et de 3% en 2020. Ces objectifs nécessitent des sacrifices», a-t-il souligné, assurant que le combat du gouvernement contre l’économie parallèle, la mauvaise gouvernance, la corruption et la contrebande se poursuivra en vue de faire régner à nouveau la confiance économique.
E. B. A.
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