Youssef Al-Qaradâwî, Sheikha Mozah et Tariq Ramadan.
L’islamologue suisse d’origine égyptienne, Tariq Ramadan, aurait été interdit de séjour par le Qatar en raison des nombreuses plaintes de viol dont il fait l’objet.
C’est ce qu’a révélé le journal français « Le Point« , hier, lundi 29 janvier 2018, en précisant que le Qatar craignait que Tariq Ramadan puisse nuire à l’image du pays en raison des plaintes de viol et d’agression sexuelle déposées contre lui par plusieurs femmes, notamment l’écrivaine et activiste franco-tunisienne, Henda Ayari.
«On lui a vivement conseillé de ne plus mettre les pieds dans l’émirat afin d’éviter de gros ennuis. C’est un coup dur pour celui qui passait depuis plusieurs années pour le VRP officieux du régime qatari», précise le journal.
Tariq Ramadan était directeur du Centre de recherche sur la législation islamique et l’éthique (Cile), à Doha, qui avait été fondé en septembre 2011 avec la bénédiction du guide spirituel de la confrérie des Frères musulmans, Youssef Al-Qaradâwî.
Notons que l’islamologue, petit-fils du fondateur des Frères musulmans, Hassan Al-Banna, avait été mis en congé, en novembre dernier, par l’université d’Oxford suite aux plaintes de viol dont il fait actuellement l’objet.
E. B. A.
Abus sexuels : Ramadan mis en congé de l’université d’Oxford
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