Réunion, aujourd’hui, à l’école avec les parents d’élèves.
La protection de l’enfance de Ben Arous a pris en charge les présumés victime et violeur de l’école primaire de la cité de la république à Ezzahra (banlieue sud de Tunis).
Après avoir, hier, mardi 13 février 2018, démenti la maman de l’élève de 8 ans ayant indiqué que son fils a été violé, à l’école, par un autre élève plus âgé, la délégation régionale de l’Education a supprimé, de sa page Facebook, le communiqué du démenti où elle a pourtant assuré que le rapport médical a révélé que l’enfant n’a subi aucune agression sexuelle.
La même délégation régionale de l’Education s’est ravisée et publié un autre communiqué, cet après-midi, mercredi 14 février, où elle précise qu’une réunion entre les parents d’élèves et la direction de l’école s’est tenue à propos de «l’agression sur un élève par son camarade». Le communiqué a précisé que les participants se sont accordés sur la nécessité de sécuriser l’école, notamment en plaçant des caméras de surveillance dans la cour.
«Il a été convenu de mettre en place une commission pour suivre l’affaire, révéler la vérité et déterminer les responsabilités», lit-on encore dans le communiqué, qui confirme, à demi-mot, que l’agression sexuelle a bien eu lieu et que la mère n’a guère affabulé.
D’autre part, Kapitalis a interrogé à ce sujet le délégué de la protection de l’Enfance à Ben Arous, Moncef Ben Abdallah, qui a assuré que ses services collaborent avec la police, la justice et la délégation régionale de l’Education pour révéler la vérité sur cette affaire. Il a également ajouté que les présumés victime et violeur (tous deux mineurs de moins de 13 ans), bénéficient d’un suivi psychologique.
«Les autres élèves de l’école sont également suivis, car l’affaire les a sûrement affectés et nos services, en collaboration avec ceux de l’Education poursuivent leurs efforts pour les aider à surmonter cette épreuve», a-t-il assuré.
Rappelons que la maman de l’enfant avait contacté, hier, IFM pour déclarer que son fils de 8 ans a été violé, jeudi, vendredi et samedi dernier, dans les toilettes des filles de l’école, par un autre élève, et qu’une manifestation a été organisée devant l’établissement scolaire, en fin d’après-midi, pour dénoncer le manque de sécurité dans l’école.
Y. N.
Ezzahra : L’élève présumé violé n’a pas été victime d’agression sexuelle
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