Privée de sa fille depuis 2014, par son ex-époux, un homme d’affaire tunisien, une Belge raconte ses retrouvailles avec son enfant, en Tunisie.
La dame tuniso-belge, explique qu’elle a fui la Tunisie, où elle résidait avec son mari, le 22 juillet 2014, pour «cause de torture psychologique et menace de mort». Elle avait laissé sa fille Lydia, alors âgé de 4 ans, et son ex-époux l’a accusée de l’avoir abandonnée et l’a privée de tout contact avec elle.
La maman a saisi les justices belge et tunisienne et le père, qu’elle présente comme un homme d’affaires influent, qui a refusé tout contact entre la maman et sa fille.
En 2017, elle a finalement pu lui parler à travers une application d’appel vidéo, mais le père lui a refusé tout autre contact, lui reprochant notamment de l’avoir accusé, sur les réseaux sociaux, de faire subir à leur enfant des abus incestueux.
La maman décrit son ex-mari comme un manipulateur et a appelé les autorités tunisiennes à l’aider pour obtenir la garde de l’enfant ou, au moins, lui permettre, dans un premier temps, de la voir.
Le combat ne fut pas facile, mais le 5 février courant, la Belge a pu retrouver Lydia, accompagnée de 2 huissiers de justice. Elle décrit cette rencontre comme un bonheur incommensurable, mais qui ne l’a rassure pas pour autant.
La rencontre, chez le paternel, a été courte mais a permis à la maman de toucher sa fille et de lui parler, bien qu’elle ne soit pas rassurée dit-elle. «Ma fille est en grande souffrance et est très perturbée. Elle est dans l’attente de me revoir et de partir avec moi et m’a confié que son père et sa femme la frappent», a-t-elle écrit sur sa page Facebook, ajoutant : «J’ai le cœur complètement déchirée, c’est un vrai cauchemar, mais mon combat n’est pas terminé, je continue».
Y. N.
Donnez votre avis