Le président de la SNJT, Neji Bghouri, a refusé de s’asseoir à la table de négociation avec le directeur de la chaîne privée El-Hiwar Ettounsi, Sami El-Fehri.
C’est ce qu’a indiqué un communiqué du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), publié aujourd’hui, jeudi 15 février 2018, en précisant que Sami El-Fehri a accusé, hier, le SNJT et le syndicat général de la culture et de l’information (SGCI) relevant de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) de l’avoir renvoyé d’une réunion qui se tenait au siège du ministère chargé des Relations avec les instances constitutionnelles, la société civile et les organisations des droits de l’homme pour discuter du projet de loi relative à la communication audiovisuelle. «Ils ont également prétendu qu’El-Hiwar a été interdite de présence à cette réunion sous prétexte que c’est une chaîne illégale», indique le communiqué.
Le SNJT a qualifié ces allégations de tromperies et précisé que seuls les syndicats professionnels ont pris part à cette réunion, assurant que Sami El-Fehri s’était présenté en tant que représentant du syndicat des directeurs d’établissements médiatiques.
«Le SNJT a refusé de prendre part à cette réunion (parce que) Sami El-Fehri est accusé dans une affaire de vol de fonds public appartenant à l’Etablissement de la télévision tunisienne (ETT) en utilisant ses relations avec le clan Trabelsi et même avec les parties officielles actuelles», précise le communiqué.
E. B. A.
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